Le réseau routier total de la Roumanie est estimé à un peu plus de 86 080 kilomètres , tandis que le réseau ferroviaire est estimé à 22 298 kilomètres de voies, et il est considéré comme le quatrième réseau ferroviaire d’Europe. Le transport ferroviaire roumain a connu un déclin dramatique après l’année 1989 et était estimé à 99 millions de voyages de passagers en 2004, mais il a connu une récente renaissance grâce à l’amélioration des infrastructures et à la privatisation partielle des lignes en 2013, représentant ainsi 45% de tous les déplacements de passagers et de marchandises dans le pays.
Le transport routier en Roumanie (transport de marchandises) a totalisé plus de 85 milliards de tonnes-kilomètres en 2018. Les volumes annuels de fret se sont pour la plupart redressés après un effondrement notable pendant la récession et ont même dépassé les niveaux de 2006. Au sein des systèmes de transport terrestre, la plupart des marchandises ont été transportées par voie routière ces dernières années. Les chiffres reflètent l’évolution du trafic global de marchandises et ont augmenté au cours des dernières années pour atteindre 58,7 milliards de tonnes-kilomètres en 2018.
Le transport routier en Roumanie
Le transport routier est le mode de transport le plus courant pour les passagers voyageant par voie terrestre dans le pays, et l’utilisation des voitures représente une portion importante.
Voici un petit aperçu sur le niveau financier en lien avec les opérations du transport en Roumanie :
● Le réseau routier roumain a une longueur totale de 86 234 kilomètres. L’utilisation élevée des routes a poussé le gouvernement à accroître les investissements dans les infrastructures. La somme la plus importante a été investie en 2011 avec près de 3,3 milliards d’euros, puis elle a diminué les années suivantes pour atteindre 2,4 milliards d’euros en 2016. En 2018, les investissements globaux dans les infrastructures de transport terrestre ont représenté 1,25 % du PIB de la Roumanie.
● Les autorités élaborent chaque année de grands projets mais la construction n’avance pas.
● Les autoroutes du pays totalisent environ 750 kilomètres et ne représentent que 5% de l’infrastructure routière nationale. Il y a pourtant une vraie demande pour un réseau plus étendu et de bonne qualité.
● En Roumanie, la construction de nouvelles routes avance à très peu d’étapes, soit 22 kilomètres par an.
● En 2019, les Roumains ont acheté plus de 161 500 voitures particulières neuves, tandis que le nombre total de ces véhicules immatriculés dans le pays avoisinait les six millions.
● En matière de dépenses des ménages pour le transport, la consommation finale s’est élevée en 2017 à 12,9 milliards d’euros, dont environ 2,2 milliards ont été consacrés à l’achat d’équipements de transport personnel, par exemple des voitures.
Quelle stratégie pour le secteur de transport roumain ?
Le dernier Plan stratégique de transport périodique communiqué par le ministère des Transports et de l’Infrastructure et couvrant la période 2014-2020, prévoit de :
● améliorer la connectivité des réseaux transeuropéens de transport grâce au développement du réseau d’infrastructures de transport,
● la modernisation des infrastructures existantes
● la mise en place d’un système de transport complet et efficace
● l’investissement de 45,45 milliards d’euros dans des projets de transport tous modes et intermodaux.